A tort, ils sont souvent exclus des régimes amincissants restrictifs. Pourtant, de bonne qualité ils participent à la souplesse de nos cellules et permettent donc de meilleurs échanges proprices notamment à une perte de poids.

Longtemps décriés comme étant les responsables des excès de poids, nombreux sont ceux qui les ont boudés. Leurs bénéfices ont été mis en évidence il y a peu d’années avant d’être portés au nu par JJ Servan Schreiber : les acides gras poly et mono insaturés (omégas 3, 6, 9 pour les plus connus).
Depuis nous trouvons multitudes de produits alimentaires se vantant de contenir des omégas 3 et 6. Et puis on apprend que les poissons gras en sont riches et certains végétaux aussi, mais qu’ils n’agissent pas de la même façon, etc., etc

Il existe trois sortes d’acides gras : les saturés, les mono insaturés et les poly insaturés. Les acides gras saturés ont la particularité de rendre rigide la membrane de nos cellules et donc de les rendre imperméables aux échanges cellulaires, d’où leur appellation « saturé ». On privilégiera donc les mono et poly insaturés.

Les acides gras : sous quelle forme et pourquoi les consommer ?

Les omégas 3 agissent sur l’équilibre du système nerveux (émotions, stress…) et au niveau cardio vasculaire. Ils permettent de réduire le taux de cholestérol total, en particulier celui du LDL (aussi surnommé mauvais cholestérol*), grâce à un effet anti-coagulant. Ils baissent le taux des triglycérides et sont précurseurs des prostaglandines 3 (PGE3 = modulatrices des phénomènes inflammatoires et allergiques). Enfin, ils entrent dans les constituants des phospholipides cérébraux (pour la DHA) avec un effet anti-stress, anti-déprime.

On les retrouve dans les huiles de petits poissons indemnes de pollution et dans ce cas ils seront intéressants pour le système cardio vasculaire et cérébral :

–    Dermatone de Biothalassol
–    Complexe homme Bio Androlistica de Holistica
–    Omegatone Biothalassol
–    Huile Bio de Foie de Morue de Ludmilla de Bardo
–    Oméga 3 – Q10 Acides gras Bio Pranarom

Ou sous leur forme végétale, on les choisira pour agir sur le stress et la sécheresse de la peau :
–    DHA – Oméga 3 végétal de Fitoform associés à des omégas 3 à longue chaîne provenant de phytoplancton (micro algue)
–    Capsules d’Huile Bio de Rose Musquée/Bourrache de la marque Mosqueta’s et d’une très grande qualité signalée par D.Kieffer
–    Neurotone de Biothalassol
–    Complexe homme Bio Androlistica de Holistica
–    Omegaline de Holistica
–    Capsules Bio d’ Huile d’Argousier de Flore Alpes
–    Oméga 7 New Chapter issu des baies d’argousier également riches en Omégas 3, 6 et 9.
–    Huile Bio d’Onagre Flacon doseur Airless 100 ml de Ludmilla de Bardo
–    Huile Bio de Bourrache de Ludmilla de Bardo
–    Huile Bio de Périlla de Ludmilla de Bardo

Les omégas 6 sont précurseurs des prostaglandines 1 (PGE1) pour 5/6e du métabolisme de ces acides gras. Les PGE1 possèdent de nombreuses propriétés, elles sont anti-inflammatoires, immunomodulatrices, régulatrices hormonales (sur l’hyper œstrogènie et l’hypersensibilité à la prolactine) et sur les sécrétions salivaires et lacrymales. Elles ont une action sur le système cardiovasculaire et une majeure sur l’élasticité et l’hydratation de la peau.
–    Eclat Fermeté peau aux côtés du collagène et de l’acide hyaluronique
–    Gélules d’huile d’onagre Bio chez GPH
–    Menolistica de Holistica
–    Gélules d’huile de bourrache Bio chez Emile Noël
–    Oméga 7 de New Chapter

Pour aller plus loin sur les omégas

Omégas : définition

Il existe trois sortes d’acides gras : les saturés, les mono insaturés et les poly insaturés.

Les acides gras sont composés de chaînes de carbone plus ou moins longues. Un atome de carbone détient 4 liaisons, 4 bras, qui lui permettent de se lier à d’autres molécules. Dans la chaîne carbonée des acides gras, ces carbones se donnent la main. Dans cette configuration, ils leur restent 2 bras (ou mains) libres. Ces deux mains libres peuvent, soient tenir chacune un autre atome soient s’agripper ensemble à un seul.

Lorsqu’elles s’attachent à un même atome elles créent ce qu’on appelle une double liaison. Ce sont justement ces doubles liaisons qui offrent aux acides gras l’appellation de poly ou mono insaturés selon le nombre qu’ils en contiennent :

  • Acide gras mono insaturé = une double liaison
  • Acide gras poly insaturé = plusieurs doubles liaisons

En règle générale, les acides gras insaturés possèdent une, deux ou trois doubles liaisons. Ce qui veut dire qu’ils peuvent, sur chacune des doubles liaisons, libérer une main et s’attacher à un autre atome pour se combiner. C’est ainsi qu’ils entrent dans la composition de nos membranes cellulaires, nos prostaglandines et nos hormones. A l’inverse, les acides gras saturés ont la particularité de rendre rigide la membrane de nos cellules et donc de les rendre imperméables aux échanges cellulaires, d’où leur appellation « saturé ».

Omégas 3 et 6

Selon si ces doubles liaisons démarrent au 3ème ou au 6ème carbone, l’acide gras sera appelé oméga 3 ou oméga 6. Le chef de file des omégas 3 s’appelle l’acide alpha-linolénique (acide gras à chaîne courte) qui amené par l’alimentation, est transformé par nos enzymes pour donner l’acide stéaridonique*, l’acide eicosapentaénoïque* (EPA) puis l’acide cérébronique ou docosahexaénoïque *(DHA).
Pour les omégas 6, c’est l’acide linoléique qui en passant par nos enzymes donne l’acide gamma linolénique*, puis l’acide dihomo gamma linolénique* (donne les PG1) et l’acide arachidonique* (donne les PG2). Tous ces acides gras, y compris leur chef de file, doivent être apportés par l’alimentation, notre corps étant incapable de les synthétiser.

Pour une utilisation correcte de ces acides gras par notre corps, notre système enzymatique doit être performant. Le stress, la pollution, l’alimentation carencée, la vieillesse sont autant de facteurs qui auront un impact négatif sur nos enzymes jusqu’à les rendre inactives.

C’est tout l’intérêt de consommer ou de se supplémenter en acides gras poly insaturés à longue chaîne, et non à courte chaîne comme ceux trouvés dans les produits de consommation courante vantant la présence d’omégas bien souvent oxydés par un conditionnement inadapté. Ils permettent de passer une, deux ou trois étapes de cette chaîne enzymatique évitant un risque de dégradation et/ou une mauvaise utilisation.

Les omégas 6 sont aussi précurseurs des PGE2 pour 1/6e de ce métabolisme. Il s’agit de prostaglandines antagonistes des PGE1, en clair, elles favorisent tous ce que PGE1 atténue : l’inflammation, les allergies…. Les omégas 6 n’en produisent que très peu, c’est la consommation de viande, laitages et autres graisses saturées qui en produisent beaucoup et seront donc pro-inflammatoires.
Au début, une supplémentation en acides gras devra toujours être accompagnée d’anti-oxydants (les compléments en contiennent souvent déjà) pour les protéger d’une part et pour lutter contre les radicaux libres d’autre part auxquels ils sont très sensibles.

Les omégas 9 sont des acides gras mono insaturés et non essentiels car produits par la peau avec une double liaison carbone dont le principal représentant est l’acide oléique présent dans l’huile d’olive, les noix et les arachides. C’est une des secrets de longévité du régime crétois.